DIRECT. Manifestations du 1er-Mai: 121.000 manifestants en France, selon l'Intérieur, 200.000 d'après la CGT (2024)

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à l'occasion du 1er-Mai en France où des tensions ont émaillé quelques cortèges, sur fond de revendications diverses portées par les syndicats pour les salaires et pour la paix.

La CGT, qui a salué un 1er-Mai "offensif et rassembleur", a recensé "plus de 210.000" manifestants en France, tandis que le ministère de l'Intérieur en a comptabilisé 121.000.

C'est moins que l'an dernier, où la mobilisation contre la réforme des retraites avait été bien au-delà d'un 1er-Mai classique (2,3 millions selon la CGT, près de 800.000 selon la police), mais dans les mêmes niveaux qu'en 2022, où le syndicat avait comptabilisé 210.000 manifestants et les autorités 116.000.

De Marseille à Lyon, Rennes ou Toulouse, les cortèges, avec souvent des drapeaux palestiniens en plus de ceux des syndicats, reflétaient les mots d'ordre multiples, après le 1er-Mai de l'an dernier focalisé contre la réforme des retraites.

Un total de 121.000 personnes ont manifesté mercredi en France pour le 1er-Mai, dont 18.000 à Paris, ont indiqué le ministère de l'Intérieur et la préfecture de police, les syndicats comptabilisant eux "plus de 200.000" manifestants en France.

L'an dernier, 800.000 manifestants avaient été recensés par les autorités, 2,3 millions selon la CET, des chiffres bien au-delà d'un 1er-Mai classique. En 2022, 116.500 personnes avaient manifesté en France, selon les autorités.

Le syndicat revendique le chiffre de plus de 200.000 manifestants dans toute la France.

C'est moins que l'an dernier, quand la mobilisation contre la réforme des retraites avait été bien au delà d'un 1er-Mai classique (2,3 millions, selon la CGT), mais dans les mêmes niveaux qu'en 2022, quand le syndicat avait comptabilisé 210.000 manifestants.

La préfecture de police de Paris annonce 18.000 manifestants à Paris. La CGT avait revendiqué un peu plus tôt 50.000 manifestants dans la capitale.

Le syndicat avance par ailleurs le chiffre de plus de 200.000 manifestants dans toute la France.

La préfecture Auvergne-Rhône-Alpes annonce les interpellations de 22 personnes à Lyon, pour "violences envers les forces, jets de projectiles et un qui a arraché le drapeau tricolore sur l’office de tourisme".

Un véhicule a été incendié en marge de la manifestation du 1er mai à Paris, comme on peut le constater sur les images de nos confrères de CLPRESS ⤵️

Le président de la République a dit "merci" aux travailleurs et leur a souhaité un "bon 1er mai". " "Vous nous rendez fiers", a-t-il écrit sur X.

La tension était forte au niveau de la place de la Bastille entre manifestants et forces de l'ordre, qui ont procédé à plusieurs interpellations. Les images de nos confrères de l'AFP ⤵️

Environ 50.000 personnes manifestaient mercredi à Paris à l'occasion du 1er-Mai, a annoncé la CGT à l'AFP au nom des syndicats en présence.

Le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible, mais elles avaient prévu en amont entre 15.000 et 30.000 manifestants dans la capitale.

Les forces de l'ordre bloquent l'accès à la place de la Bastille. Ci-dessous les images du journaliste indépendant Jules Ravel ⤵️

25 personnes ont désormais été interpellées à Paris en marge de la manifestation du 1er mai dans la capitale, selon la préfecture de police citée par plusieurs médias dont Franceinfo et Le Parisien. 917 personnes ont été contrôlées au total.

Des premières tensions entre manifestants et forces de l'ordre en tête du cortège parisien ont été constatées, rapporte l'AFP.

Peu après le départ de la manifestation, un "important pré-cortège" d'environ 4.500 personnes, avec "plusieurs centaines" de radicaux s'est constitué, a indiqué une source policière à l'AFP. Au moins deux vitrines de commerces et un abribus ont été dégradés et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, a constaté le journaliste de l'AFP.

Parmi les premiers cortèges, celui de Marseille a réuni environ 3.000 personnes, selon la police, et 8.000 selon la CGT citée par l'AFP, sous un ciel gris, derrière une banderoleproclamant: "Mobilisés pour la paix et le progrès social".

A Rennes, la manifestation a attiré 1.400 manifestants, selon la préfecture, tandis qu'à Nantes, ils étaient entre 4.000 et 5.000, a constaté un journaliste de l'AFP. Vers midi, de premières dégradations avaient lieu.

A Lyon aussi, entre 6.500 (préfecture) et 13.000 (CGT) ont défilé. Au moins 17 personnes ont été interpellées après des dégradations et des tensions avec les forces de l'ordre.

A Toulouse, ils étaient 3.000, selon la préfecture, 8.000, selon les organisateurs. Le défilé, sous la pluie, s'est tenu au milieu de drapeaux syndicaux, mais aussi palestiniens. "Stop à la guerre, augmentez les salaires" ou "contre la précarité", pouvait-on lire sur des pancartes.

Un 1er mai politique: la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale tient un discours cet après-midi depuis Perpignan. La tête de liste du parti Jordan Bardella doit ensuite prendre la parole.

Des violences ont éclaté mercredi dans le centre-ville de Nantes lors de la manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour le 1er mai, avec des dégradations de commerces et des tirs de gaz lacrymogène, a constaté un photographe de l'AFP présent sur place.

Vers midi, des manifestants se revendiquant du mouvement "antifa", habillés de noir et casqués, ont commencé à attaquer des vitrines, notamment une banque, un supermarché Carrefour ou encore un magasin de vêtements, selon la même source.

Les forces de l'ordre ont répliqué en usant des gaz lacrymogènes d'après la même source.

Contactée par l'AFP, la préfecture de Loire-Atlantique n'était pas joignable dans l'immédiat pour apporter davantage d'informations.

Le leader de LFI prend la parole depuis la place de la République. "Le 1er mai est la fête de la lutte", s'exclame-t-il.

La préfecture de police de Paris a annoncé sur Twitter avoir procédé au contrôle de 478 personnes. 15 personnes ont été interpellées.

Le cortège parisien, qui part de la place de la République et qui ralliera Nation, doit partir à partir de 14h.

Des dizaines de manifestants rassemblés à Istanbul pour célébrer le 1er mai ont été interpellés mercredi par les forces de l'ordre alors qu'ils tentaient d'accéder à l'emblématique Place Taksim, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Selon les médias turcs, 150 personnes avaient été interpellées à la mi-journée, mais aucune confirmation officielle de ce chiffre n'a pu être obtenue.

Les rassemblements ne sont plus autorisés Place Taksim, devenue l'épicentre de la contestation du pouvoir de Recep Tayyip Erdogan depuis la vague de contestation qui a secoué le pays en 2013. Mais les organisations syndicales et politiques appellent régulièrement leurs membres à y converger, rappelle l'AFP.

Tunisie, Allemagne, Pakistan, Corée du Sud... Les manifestations du 1er mai ont lieu un peu partout dans le monde ⤵️

Le scrutin des européennes, c'est déjà dans 5 semaines et quatre jours, à savoir le 9 juin. Aussi, les politiques défilent cette année en faisant campagne, à l'instar du leader du PCF Fabien Roussel à Lille et du Premier secrétaire du PS Olivier Faure, à Lyon.

Le coordinateur LFI Manuel Bompard est quant à lui présent à Marseille tandis que Manon Aubry se trouve également à Lyon.

Plusieurs milliers de personnes battent actuellement le pavé en France en ce 1er mai. Les revendications sont variées: hausse des salaires, éducation nationale, féminisme, cause palestinienne, colère agricole... Nantes, Marseille, Bordeaux, Montpellier... Les cortèges en images ⤵️

Le leader de LFI a dit sur X désapprouver "totalement" l'expulsion de Raphaël Glucksmann en marge du cortège du 1er mai à Saint-Etienne, après avoir été la cible de jets de peinture.

La tête de liste PS-Place Publique a sous-entendu dans la foulée de son exfiltration une action en lien avec Révolution permanente et La France insoumise. "Cette action fournit une diversion médiatique contre le 1er mai et un rôle de victime à Glucksmann qui en profite pour nous accuser", lui a répondu Jean-Luc Mélenchon.

Les renseignements se doutaient que la cause palestinienne s'inviterait dans les cortèges du 1er mai et c'est bien le cas, comme on peut le constater dans plusieurs défilés comme à Bordeaux ou Toulouse.

Quimper, Grenoble, Marseille, Bordeaux, Nice... Plusieurs cortèges se sont élancés depuis ce matin. Le nombre de manifestants semble être en forte baisse comparé à l'année dernière, comme le constatent plusieurs de nos confrères ⤵️

Le candidat aux européennes Raphaël Glucksmann, cible de jets de peinture et d'oeufs en marge du cortège du 1er mai à Saint-Etienne, a réagi au micro de France Bleu Saint-Etienne Loire. "C'est leur conception du débat démocratique, ce n'est pas la nôtre", a-t-il cinglé, soulignant avoir remarqué selon lui des "drapeaux de Révolution permanente ou de La France insoumise".

"Nous on est des démocrates de combat et on exclut toute forme de violences physiques" a-t-il ajouté.

La tête de liste PS - Place Publique Raphaël Glucksmann a été la cible de jets de peinture alors qu'il tentait de rejoindre le cortège du 1er mai à Saint-Etienne. Le député européen a été exfiltré, comme l'ont constaté nos confrères de France Bleu Saint-Etienne Loire.

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Sylvie Lavaud, militante Force ouvrière à Angoulême, est comme de coutume mobilisée pour le 1er mai. La veille, elle distribuait des tracts sur le marché mais constate une baisse de la mobilisation. "Les gens sont arrivés à un stade où ils ont été un peu blasés. Ils sont plus dans leurs problèmes personnels plutôt que de continuer à s’investir et à poursuivre le combat”, pointe-t-elle.

“Pour l’instant, je dirais que les gens sont plutôt dans une forme de fatigue. On voudrait que ça se passe autrement, il faut être très clair. On souhaiterait voir des dizaines voire des centaines de milliers de gens dans la rue", explique Henri Lalouette, secrétaire général FO Charente.

Un 1er mai plus politique que jamais, alors que le scrutin des européennes arrive à grand pas, le 9 juin prochain. Jordan Bardella, président du RN et tête de liste de son parti, tiendra aujourd'hui un meeting à Perpignan, plus grande ville dirigée par la formation d'extrême droite avec son maire Louis Alliot.

À noter que Marine Le Pen sera également présente. Environ 3.000 personnes doivent assister au meeting.

Dans Apolline Matin ce mercredi sur RMC et RMC Story, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a déploré "la remise en cause des libertés syndicales", avançant que de nombreux militants sont poursuivis en justice ces derniers mois.

"On a le droit de faire grève dans ce pays, même si les libertés syndicales sont gravement remises en cause, souligne Sophie Binet. On franchit un cap très inquiétant en matière de remise en cause des libertés. Chaque jour, nous découvrons de nouvelles poursuites contre des militants de la CGT. Il y en a plus de 1.000 qui sont poursuivis devant les tribunaux aujourd’hui", a-t-elle indiqué.

A Paris, la manifestation doit s'élancer à 14H00 de la place de la République vers la place de la Nation. Dans une unité assez large, puisque la CFDT et l'Unsa en seront avec la CGT, FSU et Solidaires.

15.000 et 30.000 personnes sont attendues dans la capitale par les autorités, dont 400 à 800 manifestants radicaux.

Des militants pro-palestiniens pourraient venir grossir les rangs des cortèges, en particulier à Paris, et les "détracteurs" des Jeux olympiques pourraient profiter de cette tribune offerte, indique la note des renseignements, citée par l'AFP.

120.000 à 150.000" manifestants sont attendus, selon une note des services de renseignement territoriaux, consultée par l'AFP.

L'an dernier, dans le contexte de la mobilisation contre la réforme des retraites, 800 000 personnes avaient manifesté dans les rues, selon les autorités, et 2,3 millions selon la CGT.